La réforme des frais de scolarité touche de plein fouet les étudiants étrangers non ressortissants des pays de l’UE. Avec des hausses d’environ 93%, la situation n’enchante guère les principaux intéressés qui sont de plus en plus soutenus par les universités elles-mêmes.
Tensions entre la communauté universitaire et l’État
Depuis le début de l’année, une quinzaine d’établissements se sont engagés à ne pas appliquer la hausse des droits d’inscription à la rentrée 2019. Et la liste continue de s’allonger : Clermont-Auvergne, Le Mans, Rennes II, Aix-Marseille, Lyon 2, les établissements de Paris-Saclay.
Les syndicats étudiants et enseignants ainsi que la Conférence des présidents d’Universités de France ont demandé la suspension de la mesure, mais sans grand succès. La concertation nationale a été évoquée dans la lettre du Président aux Français, mais elle ne remet en cause le principe de l’augmentation des droits et aucune modification du calendrier d’application n’a été soulignée.
En réponse, les facultés sont nombreuses à avoir déclaré que même si le plan se poursuit, elles utiliseront toutes les possibilités règlementaires en leur pouvoir pour maintenir les régimes tarifaires actuels pour les nouveaux arrivants. Des actions soutenues par les différents acteurs de l’enseignement, mais qui ont valu un rappel à l’ordre de la part de la Ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal. Les paroles de la Ministre sur le « devoir d’obéissance et de loyautédes Universités», ont été très mal accueillies par les établissements.
Le dilemme des étudiants étrangers extracommunautaires
La vague de contestation se poursuit donc de plus belle d’autant plus que côté administratif, le retour des dossiers de candidature en premier cycle des étudiants étrangers s’est clôturé le 1er février dernier. Ils sont donc nombreux à avoir déposé leur candidature sans savoir combien ils devront payer pour étudier dans l’Université de leur choix et s’ils vont même pouvoir concrétiser leur rêve faute de moyens.
Pour rappel, les étudiants étrangers qui vont s’inscrire à la rentrée 2019 en France devront débourser 2770 euros pour une année de Licence (contre 170 euros actuellement) et 3770 euros pour une de Master et de Doctorat (contre 243 et 380 euros actuellement).
Cette hausse des droits annoncée par le gouvernement le 18 novembre dernier dans le cadre du plan « Bienvenue en France » semble ne pas cadrer du tout avec sa politique d’attirer les étudiants internationaux. Elle a été critiquée par la communauté universitaire pour privilégier uniquement les étudiants français et les ressortissants des pays intracommunautaires, mais en aucun cas, les étudiants originaires des pays en dehors de l’Union Européenne qui représentent pourtant une importante part des effectifs des facultés françaises à ce jour.
Frais d’inscription (licence 2770 € ) ??… ??…
Je suis un étudient domaine les langues étrangères(anglais), j’intéresse poursuivre mes études en France Peceque, diplôme française est bien connu dans le monde..