Tout comme la société en général, les étudiants sont désormais sensibles aux grandes tendances de notre siècle comme l’écologie, la protection de l’environnement ou encore le développement durable. Les universités emboîtent le pas en devenant des acteurs éco-responsables pour le confort et le bien-être de ses étudiants.
Les universités éco-responsables
Les universités sont de plus en plus nombreuses à penser qu’il faut appliquer ce que l’on inculque aux jeunes générations. Il serait considéré comme une faute de dispenser des cours sur l’application du développement durable dans différents secteurs d’activités si celui de l’enseignement ne donne pas l’exemple.
Dans l’enseignement supérieur, il s’agit donc d’être capable de répondre rapidement aux besoins des étudiants d’aujourd’hui sans compromettre la capacité des étudiants de demain à répondre à leurs propres besoins. Les critères de sélection utilisés par le Times Higher Education pour établir ce classement ne sont pas explicites, mais on sait qu’elles doivent être assez nombreuses.
Le développement durable est un vaste sujet qui ne peut être intégralement cerné qu’en abordant un certain nombre de sujets. Pour mesurer l’impact des établissements de l’enseignement supérieur, ce classement repose donc sur 3 volets qui vont être développés différemment d’un établissement à l’autre. Il s’agit des voletsécologiques, économiques et sociaux. Autrement dit, la liste répertorie les universités les plus efficaces en gestion équitable des ressources et des effectifs tout en étant respectueuse de l’environnement et sans perdre en termes de performance académique.
Les universités françaises en retard
Un classement des universités les plus influentes en termes de développement durable a été dévoilé le 1er avril 2019 par le Times HigherÉducation. Ce journal spécialisé a listé 462 établissements européens. Les étudiants ont découvert cette semaine que les facultés à l’étranger sont de bons élèves en la matière. Le Royaume-Uni, la Suède ou encore l’Italie sont fortement représentés.
C’est l’université d’Auckland de Nouvelle-Zélande qui rafle la première place. Les 2 autres marches du podium sont respectivement occupées par l’Université McMaster et l’Université de Colombie-Britannique de Canada. On peut saluer par exemple, la prestigieuse performance de l’Université de Hong Kong qui pointe à la 10ème place du classement alors qu’elle évolue dans un contexte environnemental complexe.
Les établissements supérieurs français sont de nouveau à la traîne dans ce domaine puisque seules 9 universités sont présentes dans le classement THE. L’Université d’Aix-Marseille qui se situe à la 43ème place du classement a tiré son épingle du jeu grâce à ses actions pour le climat. Il reste encore beaucoup d’efforts à fournir.