Après un été éprouvant et de nombreux blocages dans la réforme de la procédure d’admission de l’enseignement supérieur, la rentrée scolaire de cette première semaine de septembre 2018 est l’occasion de faire un bilan de l’efficacité de Parcoursup.
Un bilan positif pour Parcoursup
La plateforme d’admission dans l’enseignement supérieur également appelé Parcoursup a annoncé la fermeture de la procédure principale le 5 septembre dernier. Une annonce qui a été confirmée par le site du gouvernement dans sa page consacrée à l’enseignement supérieur en France.
À la clôture de la phase principale de Parcoursup, près de 600 000 candidats ont accepté une proposition et quelque 3000 bacheliers sont toujours en attente d’une proposition d’admission. Le bilan est plutôt positif pour les étudiants qui s’accommodent de ce système d’admission par le mérite qui nécessite encore selon l’opinion publique, une sérieuse amélioration.
Dans la phase complémentaire, environ 127 000 places seront encore à pourvoir dans l’enseignement supérieur dont 21 000 places en BTS et 6 000 places en CPGE. La licence propose encore 86 000 places disponibles et accessibles.
Une année test pour les universités
La mise en place et l’exécution de la procédure Parcoursup a ajouté un stress supplémentaire à une année scolaire 2018 déjà bien chargée en émotions fortes. À la mi-mai de fortes tensions sont apparues au sein des universités provoquant des radicalisations de positions tant chez les étudiants que les professeurs.
Des désaccords parfois violents ont éclaté sur différents sujets tels que le budget de l’éducation et de l’enseignement supérieur ou encore les conditions techniques et matérielles des universités à la rentrée. Les facultés françaises ont toujours été les derniers à bénéficier des progrès technologiques en raison du budget. Malgré une rentrée plutôt calme, l’année universitaire 2018-2019 se place donc sous le signe d’une année test qui permettra de mesurer les changements de comportements et de valeurs.